Il est d’une importance vitale de rappeler que l’être humain n’a pas à chercher à être heureux. Le bonheur est son droit de naissance, il y a droit, autant qu’il a droit à l’oxygène. Il n’aura jamais à faire des efforts pour avoir de l’oxygène, il y a droit, de naissance. Le fait d’être né sur cette planète lui donne ce droit. Si un jour, il doit faire des efforts pour avoir droit à l’oxygène, cela voudra dire qu’il y’a un dysfonctionnement dans son corps.
POURQUOI Y’A-T-IL DONC DES GENS MALHEUREUX ?
Le drame est que malgré ce droit de naissance dont tous les êtres humains jouissent, la plupart d’entre eux vivent à quatre pattes, incapables d’être heureux, de jouir de la vie et d’être heureux de la partager. J’explique cela avec ce principe très simple : “On n’apporte pas la saleté ! On se contente de retirer les saletés, et la magie s’opère !” Ce droit de naissance dont jouissent les humains à leur naissance est, petit à petit, transformé à obligation à conditions. Qu’est-ce que cela veut dire ? Les humains en grandissant apprennent à conditionner leur bonheur, à y attacher des formes de conditions plus ou moins remplissables. Par exemple, un jeune lycéen vivra avec la croyance : “Quand j’aurai le BAC, je serai heureux !“, croyance qu’il a fabriqué de toutes pièces. Cela comporte un effet verso : “Tant que je n’ai pas le BAC, je ne peux pas être heureux.” Qui a demandé à ce lycéen de faire cela ? Personne, probablement. A l’image de ce lycéen, nous créons tous des conditions plus ou moins dures pour être heureux. “Quand j’aurai telle personne“, “Quand je serai avec telle personne“, “Quand j’aurai telle voiture“, “Quand je serai riche“, etc., voilà le genre de conditions que nous créons, et qui, avec leur effet verso, nous privent de bonheur au quotidien. C’est l’ensemble de ces conditions que j’appelle la budgétisation du bonheur, un budget mortel.
LA BUDGETISATION DU BONHEUR !
Si l’on considère une personne lambda, et que l’on discute avec elle à propos de son bonheur, on se rendra compte d’une chose :
35% de son bonheur est entre les mains de son conjoint ou de sa conjointe,
25% de son bonheur est entre les mains de sa famille et de ses amis,
15% de son bonheur est entre les mains des inconnus qu’elle ne connaît absolument pas, mais qui devraient se comporter d’une certaine façon selon elle,
10% de son bonheur est entre les mains des circonstances aléatoires de sa vie qu’elle ne contrôle pas,
15%, enfin, et pas toujours, de son bonheur est entre ses mains.
Le jour où les personnes et circonstances concernées décideront de lui rapporter tous ses dépôts de bonheur, en ce sens être et faire comme cette personne pense qu’elles devraient être et faire, chose qu’elles ne feront jamais, elle sera heureuse. Il est bien évidemment vrai que certaines circonstances de la vie nous dépassent, et qu’elles peuvent justement nous affecter sévèrement. Mais la bonne nouvelle est que, justement, elles nous dépassent, ce qui fait qu’elles ne devraient pas nous affecter. Faîtes votre rendez-vous avec vous-même, et voyez comment est-ce que vous avez budgétisé votre bonheur, puis récupérer vos dépôts. Enlevez les conditions que vous avez mises, et récupérer votre droit de naissance.
Vous êtes heureux de nature ! Ne l’oubliez jamais !